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Par Monette Vacquin, psychanalyste, auteur de "Main basse sur les vivants" et Jean-Pierre Winter, psychanalyste, auteur d'"Homoparenté"

Les mots de père et mère vont être supprimés du code civil. Ces deux mots, qui condensent toutes les différences, puisque porteurs à la fois de celle des sexes et de celle des générations, vont disparaître de ce qui codifie notre identité.

Il faudrait être sourd pour ne pas entendre le souffle juvénile qui parcourt tout cela. Le coup de balai idéologique capable de renverser des siècles d'usage et de supprimer les mots auxquels nous devons la transmission de la vie doit s'appuyer sur des ambivalences inconscientes bien archaïques, et largement partagées, pour avoir la moindre chance de s'imposer et... de bientôt faire la loi.

Cette violence, déflagratrice, n'est bien sûr pas seulement le fait d'une minorité d'homosexuels demandeurs du mariage. Sans échos collectifs du côté de la question de la perte ou du refus de tout repère transmis, cette violence aurait suscité au mieux le rire ou le malaise, pas la satisfaction pure et simple. Cet événement est cependant agi par une ultra-minorité, avec le recours indispensable d'un langage qui fait la ruine de la pensée : le politiquement correct.

Ce déni de la différence, "une femme est un homme", Freud le nommait déni de la castration. Cela signifie, dans le jargon psychanalytique, que la castration n'existe pas, il suffit que je la nie mentalement pour que son existence réelle soit réfutée. Quand un "licenciement" devient "plan social", on est mal à l'aise. Quand un "ballon" devient "référent rebondissant", on se demande si on rêve. Quand le "mariage" devient "une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur orientation sexuelle", on commence à avoir peur.

Politiquement correct : le discours doit être poli, sans aucun tranchant. Le "polissage" de la forme, objet d'une surveillance idéologique pointilleuse, masque le terrorisme qu'elle fait régner et conduit à une "éthique" de la haine et de la confusion, au nom du bien débarrassé de toute négativité... ce que l'humanité n'est pas.

La revendication du mariage homosexuel ne constitue pas une demande à satisfaire mais un symptôme à déchiffrer. Que signifie que le mariage déserté soit réinvesti en étant parodié ? S'agit-il de lui donner le coup de grâce ? Ou que cette place ne soit pas laissée vide ? Que signifie enfin l'identification des politiques et des médias à de tels enjeux, alors que tant de questions requièrent notre vigilance ?

D'un côté, des siècles et des siècles d'usage, qui font que mariage et alliance d'un homme et d'une femme sont confondus. De l'autre, la revendication d'une minorité d'activistes qui savent parler le langage que l'on désire entendre aujourd'hui : celui de l'égalitarisme idéologique, synonyme de dédifférenciation. Et manier efficacement le chantage à l'homophobie qui empêche de penser.

Il n'appartient pas aux Etats d'épouser les provocations de quelques idéologues qui parlent une langue confuse mais qui la parlent avec violence, sidérant ou terrorisant leurs objecteurs par des sophismes. Encore moins de donner à ces provocations une forme institutionnelle.

La lutte contre l'homophobie, indispensable, est une chose. L'organisation juridique des liens entre les homosexuels qui le désirent en est une autre. Mais la destitution des institutions par ceux-là mêmes qui sont chargés de les élaborer en est encore une autre. Là réside la difficulté de penser la question du "mariage homosexuel" : elle mêle une problématique légitime à une attaque institutionnelle sauvage qui mobilise les forces les plus archaïques.

Que les gouvernements sachent ce qu'ils font : on ne fait pas la loi au langage ou alors il se venge. Faut-il que les mots d'homme et de femme disparaissent aussi ? Faut-il que l'on cesse de tenir compte du sexe en droit, sinon pour l'abolir, le "pourchasser" au nom de l'égalité, le langage employé témoignant d'anciennes fureurs ?

Notre génération n'en finit plus de franchir des limites, ou de détruire tout ce qui les incarne, plutôt que de les transmettre, avec leur part d'infondable. Homosexuels et hétérosexuels ne relèvent pas de la partition rigide à laquelle on semble souscrire aujourd'hui. Tous partagent le même monde et c'est ensemble qu'il leur appartient de prendre soin des institutions qui structurent les liens entre les hommes et entre les générations.

Les destructions symboliques sont reconnaissables à la souffrance qu'elles causent à certains, plongés dans l'impuissance, conscients de la haine et de la destructivité, et sentant qu'on n'argumente pas contre une perversion. Elles se reconnaissent aussi à la jouissance qu'elles procurent à d'autres, plongés dans le triomphe de la "toute-puissance" et du déni de la loi. Il est probable que le monde absorbera cela avec indifférence, l'autre nom de la haine. C'est même à cela que nous commençons à ressembler: non plus à une humanité connue, mais à un monde indifférent. Neutre. Neutralisé.

Monette Vacquin, psychanalyste, auteur de "Main basse sur les vivants" et Jean-Pierre Winter, psychanalyste, auteur d'"Homoparenté".
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non à un monde sans vie de couple et sans sexe....!

IN KokiTa  |  POSTED :  11:48 AM

Par Monette Vacquin, psychanalyste, auteur de "Main basse sur les vivants" et Jean-Pierre Winter, psychanalyste, auteur d'"Homoparenté"

Les mots de père et mère vont être supprimés du code civil. Ces deux mots, qui condensent toutes les différences, puisque porteurs à la fois de celle des sexes et de celle des générations, vont disparaître de ce qui codifie notre identité.

Il faudrait être sourd pour ne pas entendre le souffle juvénile qui parcourt tout cela. Le coup de balai idéologique capable de renverser des siècles d'usage et de supprimer les mots auxquels nous devons la transmission de la vie doit s'appuyer sur des ambivalences inconscientes bien archaïques, et largement partagées, pour avoir la moindre chance de s'imposer et... de bientôt faire la loi.

Cette violence, déflagratrice, n'est bien sûr pas seulement le fait d'une minorité d'homosexuels demandeurs du mariage. Sans échos collectifs du côté de la question de la perte ou du refus de tout repère transmis, cette violence aurait suscité au mieux le rire ou le malaise, pas la satisfaction pure et simple. Cet événement est cependant agi par une ultra-minorité, avec le recours indispensable d'un langage qui fait la ruine de la pensée : le politiquement correct.

Ce déni de la différence, "une femme est un homme", Freud le nommait déni de la castration. Cela signifie, dans le jargon psychanalytique, que la castration n'existe pas, il suffit que je la nie mentalement pour que son existence réelle soit réfutée. Quand un "licenciement" devient "plan social", on est mal à l'aise. Quand un "ballon" devient "référent rebondissant", on se demande si on rêve. Quand le "mariage" devient "une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur orientation sexuelle", on commence à avoir peur.

Politiquement correct : le discours doit être poli, sans aucun tranchant. Le "polissage" de la forme, objet d'une surveillance idéologique pointilleuse, masque le terrorisme qu'elle fait régner et conduit à une "éthique" de la haine et de la confusion, au nom du bien débarrassé de toute négativité... ce que l'humanité n'est pas.

La revendication du mariage homosexuel ne constitue pas une demande à satisfaire mais un symptôme à déchiffrer. Que signifie que le mariage déserté soit réinvesti en étant parodié ? S'agit-il de lui donner le coup de grâce ? Ou que cette place ne soit pas laissée vide ? Que signifie enfin l'identification des politiques et des médias à de tels enjeux, alors que tant de questions requièrent notre vigilance ?

D'un côté, des siècles et des siècles d'usage, qui font que mariage et alliance d'un homme et d'une femme sont confondus. De l'autre, la revendication d'une minorité d'activistes qui savent parler le langage que l'on désire entendre aujourd'hui : celui de l'égalitarisme idéologique, synonyme de dédifférenciation. Et manier efficacement le chantage à l'homophobie qui empêche de penser.

Il n'appartient pas aux Etats d'épouser les provocations de quelques idéologues qui parlent une langue confuse mais qui la parlent avec violence, sidérant ou terrorisant leurs objecteurs par des sophismes. Encore moins de donner à ces provocations une forme institutionnelle.

La lutte contre l'homophobie, indispensable, est une chose. L'organisation juridique des liens entre les homosexuels qui le désirent en est une autre. Mais la destitution des institutions par ceux-là mêmes qui sont chargés de les élaborer en est encore une autre. Là réside la difficulté de penser la question du "mariage homosexuel" : elle mêle une problématique légitime à une attaque institutionnelle sauvage qui mobilise les forces les plus archaïques.

Que les gouvernements sachent ce qu'ils font : on ne fait pas la loi au langage ou alors il se venge. Faut-il que les mots d'homme et de femme disparaissent aussi ? Faut-il que l'on cesse de tenir compte du sexe en droit, sinon pour l'abolir, le "pourchasser" au nom de l'égalité, le langage employé témoignant d'anciennes fureurs ?

Notre génération n'en finit plus de franchir des limites, ou de détruire tout ce qui les incarne, plutôt que de les transmettre, avec leur part d'infondable. Homosexuels et hétérosexuels ne relèvent pas de la partition rigide à laquelle on semble souscrire aujourd'hui. Tous partagent le même monde et c'est ensemble qu'il leur appartient de prendre soin des institutions qui structurent les liens entre les hommes et entre les générations.

Les destructions symboliques sont reconnaissables à la souffrance qu'elles causent à certains, plongés dans l'impuissance, conscients de la haine et de la destructivité, et sentant qu'on n'argumente pas contre une perversion. Elles se reconnaissent aussi à la jouissance qu'elles procurent à d'autres, plongés dans le triomphe de la "toute-puissance" et du déni de la loi. Il est probable que le monde absorbera cela avec indifférence, l'autre nom de la haine. C'est même à cela que nous commençons à ressembler: non plus à une humanité connue, mais à un monde indifférent. Neutre. Neutralisé.

Monette Vacquin, psychanalyste, auteur de "Main basse sur les vivants" et Jean-Pierre Winter, psychanalyste, auteur d'"Homoparenté".
déplacé par

Le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique (par occlusion d'une artère cérébrale) est doublé dans l'heure qui suit la consommation d'alcool, selon une étude américaine publiée dans la revue spécialisée Stroke.
La consommation régulière élevée d'alcool a été associée au risque à long terme d'AVC, tandis qu'une consommation régulière légère ou modérée semble protectrice, mais un tel danger associé à une exposition transitoire à l'alcool n'était pas connu jusqu'à présent, soulignent des chercheurs de la faculté de médecine de Harvard.
C'est pourquoi, ces derniers ont étudié le délai d'apparition des symptômes et le type d'alcool consommé, chez 390 patients victimes de ce type d'accident vasculaire. Parmi eux, 248 ont rapporté une consommation d'alcool dans l'année précédente, 104 dans les 24 heures précédant l'AVC et 14 dans l'heure précédant l'évènement.
Le risque d'AVC dans l'heure qui suivait cette consommation s'est révélé multiplié par 2,3, et par 1,6 dans la seconde heure. L'élévation initiale du risque était par ailleurs présente dès la consommation d'un seul verre d'alcool, notent les auteurs. En revanche, il n'a pas été observé de différence significative entre les différents types d'alcool (vin, bière ou alcool fort) influant sur ce risque. Enfin, la prise en compte des autres facteurs déclenchants n'affectait pas non plus ces résultats.
"On peut émettre l'hypothèse qu'au cours du temps, les personnes qui boivent de grandes quantités d'alcool mais rarement subissent des effets délétères aigus, tandis que les personnes qui n'en consomment que de petites quantités mais fréquemment s'exposent également à une élévation du risque, qui reste transitoire et est probablement compensée en partie par une réduction ultérieure du risque", suggèrent les auteurs./cd/ar


Alcool : il double le risque d'AVC dans l'heure qui suit la consommation

IN KokiTa  |  POSTED :  11:26 AM

Le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique (par occlusion d'une artère cérébrale) est doublé dans l'heure qui suit la consommation d'alcool, selon une étude américaine publiée dans la revue spécialisée Stroke.
La consommation régulière élevée d'alcool a été associée au risque à long terme d'AVC, tandis qu'une consommation régulière légère ou modérée semble protectrice, mais un tel danger associé à une exposition transitoire à l'alcool n'était pas connu jusqu'à présent, soulignent des chercheurs de la faculté de médecine de Harvard.
C'est pourquoi, ces derniers ont étudié le délai d'apparition des symptômes et le type d'alcool consommé, chez 390 patients victimes de ce type d'accident vasculaire. Parmi eux, 248 ont rapporté une consommation d'alcool dans l'année précédente, 104 dans les 24 heures précédant l'AVC et 14 dans l'heure précédant l'évènement.
Le risque d'AVC dans l'heure qui suivait cette consommation s'est révélé multiplié par 2,3, et par 1,6 dans la seconde heure. L'élévation initiale du risque était par ailleurs présente dès la consommation d'un seul verre d'alcool, notent les auteurs. En revanche, il n'a pas été observé de différence significative entre les différents types d'alcool (vin, bière ou alcool fort) influant sur ce risque. Enfin, la prise en compte des autres facteurs déclenchants n'affectait pas non plus ces résultats.
"On peut émettre l'hypothèse qu'au cours du temps, les personnes qui boivent de grandes quantités d'alcool mais rarement subissent des effets délétères aigus, tandis que les personnes qui n'en consomment que de petites quantités mais fréquemment s'exposent également à une élévation du risque, qui reste transitoire et est probablement compensée en partie par une réduction ultérieure du risque", suggèrent les auteurs./cd/ar


L'absence de diapason social
Sans en connaître tous les mécanismes, nous cernons aujourd'hui ce qu'est l'autisme : l'absence de diapason social.
Le "tout-petit" intact possède l'équipement nécessaire pour s'accorder comme un violon, sur le rythme maternel ou humain. Il "vibre"à l'unisson avec son partenaire, dès les premières heures de la vie terrestre et in utero il "dialoguait" déjà avec sa mère au moyen du placenta.
Grâce à cette "mise en phase", cet "accordage", se façonnent l'attachement, l' "empreinte", c'est-à-dire la possibilité pour le petit humain de se laisser guider et de négocier avec son environnement suivant un protocole, un "plan", une "partition"transmise par le partenaire adulte.
Ce programme n'est déjà plus simplement génétique; il transmet la culture et la tradition de "l'espèce"et l'histoire singulière de la filiation , et organise puissamment les conduites dans les premiers mois de la vie puis plus lentement jusqu'à l'âge adulte, plus discrètement ensuite, mais sans répit tout au long de la vie.
Certains aspects ont des limites prédéterminées : par exemple, on ne connaît pas d'adulte pesant un kg, mesurant quarante cm. et vivant cent cinquante ans ; mais le contexte surviendra à tout moment pour fixer la taille et le poids définitifs, ainsi que le jour et les conditions de la mort.
En se guidant sur un plan, le bébé humain ajuste ses perceptions et filtre son environnement (trie ce qui est important et ce qui l'est moins pour l'espèce et pour lui, individu singulier) selon les données humaines et culturelles, sans être submergé.
Instruments et orchestre, chef et compositeur se mettent au diapason, évitent la cacophonie et créeent une oeuvre : une vie. Lors de chaque représentation, suivant l'interprétation du chef d'orchestre et l'exécution de la partition par les musiciens, la musique est unique.
L'enfant autiste naît lui aussi avec un potentiel émotionnel (une intensité de vibration) et une capacité d'apprendre (un potentiel cognitif) importants lorsque d'autres déficits ne lui sont pas associés plus ou moins massivement (malheureusement le poly-handicap est la règle plus que l'exception). Malgré cela, l'essentiel fait défaut : l'enfant autiste ne vibre pas au diapason, les instruments ne sont pas accordés et l'orchestre improvise sans partition.
De ce rendez-vous manqué à un âge où l'enfant se construit, va découler l'anarchie, la cacophonie émotionnelle et cognitive (intellectuelle).
Le jeune autiste va grandir "hors tradition", "hors culture", suivant les rythmes qu'il perçoit. Pourtant, Dieu sait s'il vibre ! Mais ce seront les rythmes "naturels", qui le mettront en phase et non l'humain !
Rythmes tactiles, touchers et pressions, balancements et bercements l'attirent avant que ne dominent les rythmes visuels, ou sonores, sur les deux canaux sensoriels qui s'imposent au cours de la première année.
Sans plan, ni architecte, l'enfant autiste ressemble au maçon ou au bricoleur inexpérimenté qui décide de construire sa maison. 
Comment parler de "forteresse vide", là où n'existe qu'un échafaudage précaire, élaboré au gré du hasard, s'écroulant dès le moindre coup de vent, au moindre changement, tel un château de cartes ?
Ce n'est pas l'absence du partenaire humain, la mère déprimée ou insconsciemment absente ou "rejetante" qui fait défaut : il manque à l'enfant la capacité de vibrer au diapason, de prendre place dans un projet, de s'inscrire sur une trame. Emotions et cognitions (la capacité à traiter l'information) ne sont pas jouées sur la même partition : l'orchestre improvise, plutôt mal que bien.
La trame sociale : ces "tuteurs verticaux", est inutilisable. La navette et son double fil, cognitif et émotionnel, ne sait quel chemin la guide ni quelle trace emprunter, pour que se monte un tissu : une nouvelle histoire humaine singulière. Les fils s'entrecroisent : tissu d'aberrations et de trous !
Le compositeur ne reconnaît plus sa musique dans le concert étrange qui va suivre !

L'héritage du passé : idées fausses et croyances
Karl Popper souligne que la connaissance scientifique ne progresse qu'à travers l'élimination des erreurs : "N'est scientifique que ce qui est réfutable. Chaque fois que nous tentons de donner une solution à un problème, nous devrions aussi rigoureusement que possible, essayer de la dépasser, plutôt que de la défendre".
Pendant cinquante ans, se sont accumulées quelques connaissances sur l'autisme, et beaucoup d'idées fausses. Nous essaierons de comprendre pourquoi elles sont si tenaces et résistent aux nombreux travaux qui les démentent. Voici les plus répandues, bien que largement réfutées. Nous tenterons d'analyser pourquoi un climat passionnel maintenu par des querelles de chapelles et des croyances continue encore aujourd'hui dans notre pays. 
Les premières publications portaient sur des cas exceptionnels choisis parmi la clientèle du célèbre praticien. Les biais méthodologiques faussaient l'interprétation à la base : caractère exceptionnel des cas décrits, pas de recherche systématique sur des échantillons plus vastes. Kanner, par exemple, décrit onze cas en tout et pour tout : cinq enfants de psychiatre ou de psychologue, les six autres ayant des parents universitaires. Faut-il en déduire que la profession de psychiatre ou celle d'universitaire est une profession à risques en ce qui concerne l'autisme ? L'échantillon est-il représentatif ? Tout chercheur un peu sérieux aujourd'hui se poserait la question. Ce n'était pas le cas à l'époque.
Nous verrons plus loin que l'autisme touche en fait de la même manière toutes les classes sociales, tous les milieux et toutes les races avec la même intensité. En 1979, en Caroline du Nord, Eric Schopler étudie un échantillon de 264 autistes ; plus de la moitié (61 %) proviennent d'un milieu économique aux revenus modestes. En Angleterre, les premiers recensements, qui portent sur 78 000 enfants âgés de huit à dix ans, trouveront quinze enfants autistes "purs" également répartis parmi toutes les catégories socio-culturelles et économiques, invalidant les premières conclusions de Kanner sur l'origine intellectuelle et bourgeoise des mères d'enfants autistes. Il n'empêche qu'encore aujourd'hui ne peuvent protester que ceux qui sont suffisamment informés et ont les moyens de changer de praticien, les autres étant trop souvent obligés d'accepter ce qu'on leur offre sans discuter.

L'enfant autiste est-il génial ?
L'autiste, surtout lorsqu'il est hypertonique, se présente souvent comme un bébé vif, indépendant et volontaire durant sa première année. Ses déficits intellectuels et sociaux ne vont se révéler qu'avec le temps, car ils portent surtout sur sa difficulté à établir des relations sociales réciproques et sur des opérations mentales abstraites et verbales. Le petit enfant n'est pas encore à ce stade et le fossé ne va se creuser qu'au fil des années. Les enfants autistes les moins atteints ou les plus intelligents peuvent donner l'illusion pendant les premières années d'être surdoués, tant ils développent et accumulent de connaissances qui leur permettent d'organiser leurs intérêts et leurs obsessions. Mais leur intelligence est rigide dès qu'on les sort de leurs "passions". Leurs talents exceptionnels s'exercent là où il n'est pas nécessaire de spéculer à partir du point de vue de l'autre, et de lui attribuer des "états mentaux"différents. La littérature de l'autisme regorge de "calculateurs prodiges"(cf. le film "Rain Man") de dessinateurs ou d'enfants dotés de capacités musicales extraordinaires. Pourtant comme le note Eric Schopler, ils sont plus nombreux dans les exposés des scientifiques que dans la réalité …
Qu'en est-il exactement ? En réalité, même les plus doués souffrent d'une forme d'intelligence qui ne leur permet pas de saisir les subtilités du social ni du langage verbal au cours d'une conversation, étant donné le manque de réciprocité et les particularités de la pensée autistique. Les règles du jeu social leur sont presque impénétrables et il leur faut assumer des efforts considérables là où les autres enfants se laissent aller à ce qui devient vite pour eux un automatisme : régler leur distance, leurs postures, leurs mimiques, le timbre de leur voix, savoir comment s'approcher d'un groupe ou mener une conversation en tenant compte des intérêts de l'autre.
D'autre part, les deux tiers des autistes présentent un retard mental, explicable d'une part par le fait que certains éléments de la charpente intellectuelle (dont la compréhension du langage et la "lecture" de l'environnement) sont très limités. Toutefois, on peut penser que certaines pathologies à l'origine de l'autisme sont responsables de retard mental associé.

L'autisme est-il une psychose ?

L'autisme fut longtemps considéré à tort comme une forme de shizophrénie infantile sans qu'aujourd'hui cette hypothèse soit retenue. En effet, même les formes les plus précoces de cette dernière commencent rarement avant la puberté et dans ces cas, le développement social et celui du langage ne sont pas qualitativement perturbés dans la première enfance. Enfin le mot psychose ne convient pas car l'enfant ne déforme pas le réel après se l'être représenté, il ne le construit pas. Certaines bizarreries liées à des conduites de réassurance donnent parfois l'impression du délire mais en fait il n'en est rien et l'action des neuroleptiques est extrêmement limitée et peu recommandable dans l'autisme sauf lorsqu'existe un manque complet d'alternatives comportementales, ce qui est extrêmement rare ou devrait l'être.

La théorie de la "dépression maternelle" : le péché d'Eve
C'est une des plus tenaces, ce qui laisse à penser que ses défenseurs en tirent de nombreux bénéfices secondaires. Elles possèdent entre autres le mérite de tranquilliser bien des esprits masculins chagrins, issus de culture judéo-chrétienne où culpabilité, péché et maladie sont associés.
Elle suggère, avec des variantes suivant les courants intellectuels à la mode, que le fonctionnement pathologique des parents, mais surtout celui de la mère (voire de la grand-mère, tant qu'à faire !), est à l'origine des troubles autistiques. Dans les années cinquante, on suppose naïvement qu'un stress précoce "bloque"le développement de l'enfant. Mais les études systématiques réalisées en particulier par M. Rutter montrent qu'il n'en est rien. Comme les croyances ont la peau dure, il fut ensuite supposé que l'autisme provenait d'un "rejet"inconscient, encore plus difficile (ou facile) à trouver vu le caractère "peu sondable"de celui-ci. Ensuite fut supposé que la relation "mère/enfant" était de qualité insuffisante pour "permettre l'accès au symbolique". De vous à moi, si cette théorie était juste, peu d'entre nous y auraient accès. Enfin toujours "Reine"trône la théorie de la "fameuse maternelle". Trois hypothèses sont possibles :

Au moment de la consultation, la mère est effectivement déprimée, ce qui confirme la théorie.

Autre cas, la mère n'est pas déprimée. Il est alors suggéré qu'elle a dû l'être antérieurement sans que l'épisode ne laisse de traces, hormis l'enfant : la théorie est sauvée.

Enfin, dernier cas, la mère n'est pas et soutient qu'elle ne s'est jamais sentie dépressive dans les premiers mois de la vie avec son bébé.
Il s'agit alors du pire cas puisqu'il y a "déni de la dépression" ou "forclusion", c'est-à-dire que la mère a nié sa dépression grâce "à des défenses maniaques", ou ne l'a même pas ressentie du fait de "défenses psychotiques". Le tour est joué, la boucle est bouclée, tous les cas de figures étant couverts, la théorie peut continuer à dormir sur ses lauriers. Tout reste en place, pour la plus grande tranquillité du professionnel. En d'autres termes, c'est l'exemple d'une croyance, et non d'une théorie scientifique.
On voit assez fréquemment dans le métier de "soignants"en psychiatrie des gens qui préfèrent "tordre"la réalité pour qu'elle rentre dans le moule de la théorie plutôt que d'y renoncer.
Pourquoi n'est-il pas possible de sortir de cette impasse ? C'est en partie parce que les théories en psychiatrie sont plus que des modèles conceptuels : ce sont les antidépresseurs des professionnels devant le peu de résultats obtenus dans la pratique. Elles ne coûtent pas cher intellectuellement et elles rapportent gros puisque l'accusé c'est l'autre. Revenons une minute à Karl Popper pour le citer : "Le travail du scientifique consiste à avancer une nouvelle idée et à la soumettre à des tests. Elle doit être d'une forme qui rende possible tant de la vérifier que de la réfuter. Une expérience subjective ou un sentiment de conviction ne peuvent jamais justifier un exposé scientifique … La psychanalyse, elle, est irréfutable car son pouvoir d'interprétation est infini : elle peut tout assimiler".

Parents, blindez-vous !
L'article publié sous ce titre par Eric S. Schopler il y a vingt ans n'a pas pris une ride. C'est que le mécanisme qu'il étudie repose probablement sur une constante de l'esprit humain : nous avons besoin de boucs émissaires. Les parents d'autistes sont des candidats parfaits.
Côté "persécuteurs"(Schopler reprend ici l'analyse d'Allport) doit se trouver un mélange de sentiment d'échec, de culpabilité et d'anxiété, mêlées de conformisme et de besoin de réassurance, qui trouve la solution peu coûteuse de sortir de l'impasse. Dans le cas de l'autisme, le professionnel, désigné et payé pour guérir, ne le sait, ni le peut. Il expérimente alors un inévitable sentiment de frustration. Face à l'enfant autiste, il est sans cesse renvoyé à son échec et son impuissance sans qu'il puisse la défouler directement sur celui-ci. D'autre part, il assume au sein de son équipe une situation de pouvoir et un manque de réponse fait vaciller son autorité. 
Enfin, le courant dominant d'influence psychanalytique l'oblige à se démarquer et le met en position de devoir se justifier s'il pense ou sent différemment.
Côté "victime" : elle doit être facile à désigner, minoritaire, en termes de prestige ou de nombre. Elle doit être accessible et affaiblie. La grande majorité des parents d'enfants autistes remplissent à merveille ces conditions : ils sont demandeurs d'aide et prêts à tout pour faire cesser leur cauchemar; ils sont blessés dans leur affection par l'indifférence de leur enfant et sont peu aidés sur le plan social; ils sont minoritaires et seules se révoltent les classes sociales qui peuvent se le permettre. Est-ce pure coïncidence, si le fondateur de la National Society for Autistic Children en 1964, le Dr. Rimland, est père d'un enfant autiste et médecin réputé ? Si le Dr. Lorna Wing, en Angleterre, psychiatre et mère d'une fille autiste fondera la British National Society ?
L'alternative est simple : se soumettre, ce qui dans l'autisme implique d'accepter de longues thérapies d'efficacité douteuse, où toute expression d'ambivalence à l'égard de l'enfant atteint abonde dans le sens voulu; se révolter et acquérir plus de savoir et de prestige que le "persécuteur", ce qu'il considérera comme une défense, preuve d'un fontionnement pathologique à l'origine des troubles de l'enfant. Et tournez manèges !

Renouer le dialogue avec les "spécialistes"
Bien sûr l'hypothèse initiale présume que l'environnement et surtout le premier partenaire (la mère) était à l'origine des graves troubles de l'enfant, véritable "aveugle social", était une conception légitime. Mais toutes les recherches systématiques et empiriques auxquelles elle fût soumise s'avérèrent négatives. Depuis les années 70, les travaux concluent tous dans le même sens : les parents d'enfants autistes ne diffèrent pas des autres groupes de parents quant à leurs aptitudes éducatives. La notion de rejet parental n'est pas non plus objectivée.
En revanche, les études effectuées sur les enfants ayant subi des séparations précoces, des hospitalisations, des séjours en institution et autres stress, montrent qu'ils développent plus de troubles psychiatriques, mais qui n'ont rien à voir avec l'autisme. Par contre, il est vrai que le profond stress émotionnel représenté par le fait d'avoir un enfant autiste peut précipiter des décompensations chez les parents fragiles.
Malgré l'accumulation des résultats, remettre en cause les croyances qui ont été celles des professionnels pendant un demi-siècle n'est pas facile. Il faut attendre la relève. Pendant ce temps, les parents se préoccupent, non pas des théories mais des bénéfices que leurs enfants en retirent. Ils s'organisent, ils s'informent. Depuis la multiplication des voyages et l'apparition de l'informatique (banque de données, télécopies, etc…), il suffit de quelques heures pour qu'une association se procure le travail d'un scientifique qui l'intéresse. La plupart sont abonnées à de nombreuses revues pluridisciplinaires, épluchent les "abstracts" et font circuler de plus en plus vite les informations nouvelles à leurs adhérents.
Il en résulte un déséquilibre : les associations, spécialisées et aux aguets, deviennent plus compétentes et mieux informées que les professionnels. Les parents qui consultant se représentent souvant mal l'étendue du champ professionnel et s'étonnent de ne pas trouver des hyper-spécialistes même lorsque les troubles représentent un pourcent de la consultation du praticien. Une relation de méfiance s'instaure, néfaste pour tous. Il faudra pourtant que les professionnels apprennent à dialoguer avec les associations plutôt que rivaliser, en maintenant leurs illusions de pouvoir. Les parents doivent également comprendre que l'évolution rapide des techniques rend impossible l'actualisation dans tous les domaines. Ceci implique de définir une autre place pour le professionnel et une autre manière de travailler. Il y a donc des deux côtés toute une révolution des mentalités à opérer si l'on veut cesser les hostilités, qui nuisent à tous et en premier chef aux principaux intéressés : les autistes eux-mêmes.
Avec l'aimable autorisation du Dr Milcent.
Découvrez davantage au sujet d'Connaître l'autisme (du Dr. Milcent) sur www.autisme.ch

Connaître bien l'autisme

IN KokiTa  |  POSTED :  2:57 AM

L'absence de diapason social
Sans en connaître tous les mécanismes, nous cernons aujourd'hui ce qu'est l'autisme : l'absence de diapason social.
Le "tout-petit" intact possède l'équipement nécessaire pour s'accorder comme un violon, sur le rythme maternel ou humain. Il "vibre"à l'unisson avec son partenaire, dès les premières heures de la vie terrestre et in utero il "dialoguait" déjà avec sa mère au moyen du placenta.
Grâce à cette "mise en phase", cet "accordage", se façonnent l'attachement, l' "empreinte", c'est-à-dire la possibilité pour le petit humain de se laisser guider et de négocier avec son environnement suivant un protocole, un "plan", une "partition"transmise par le partenaire adulte.
Ce programme n'est déjà plus simplement génétique; il transmet la culture et la tradition de "l'espèce"et l'histoire singulière de la filiation , et organise puissamment les conduites dans les premiers mois de la vie puis plus lentement jusqu'à l'âge adulte, plus discrètement ensuite, mais sans répit tout au long de la vie.
Certains aspects ont des limites prédéterminées : par exemple, on ne connaît pas d'adulte pesant un kg, mesurant quarante cm. et vivant cent cinquante ans ; mais le contexte surviendra à tout moment pour fixer la taille et le poids définitifs, ainsi que le jour et les conditions de la mort.
En se guidant sur un plan, le bébé humain ajuste ses perceptions et filtre son environnement (trie ce qui est important et ce qui l'est moins pour l'espèce et pour lui, individu singulier) selon les données humaines et culturelles, sans être submergé.
Instruments et orchestre, chef et compositeur se mettent au diapason, évitent la cacophonie et créeent une oeuvre : une vie. Lors de chaque représentation, suivant l'interprétation du chef d'orchestre et l'exécution de la partition par les musiciens, la musique est unique.
L'enfant autiste naît lui aussi avec un potentiel émotionnel (une intensité de vibration) et une capacité d'apprendre (un potentiel cognitif) importants lorsque d'autres déficits ne lui sont pas associés plus ou moins massivement (malheureusement le poly-handicap est la règle plus que l'exception). Malgré cela, l'essentiel fait défaut : l'enfant autiste ne vibre pas au diapason, les instruments ne sont pas accordés et l'orchestre improvise sans partition.
De ce rendez-vous manqué à un âge où l'enfant se construit, va découler l'anarchie, la cacophonie émotionnelle et cognitive (intellectuelle).
Le jeune autiste va grandir "hors tradition", "hors culture", suivant les rythmes qu'il perçoit. Pourtant, Dieu sait s'il vibre ! Mais ce seront les rythmes "naturels", qui le mettront en phase et non l'humain !
Rythmes tactiles, touchers et pressions, balancements et bercements l'attirent avant que ne dominent les rythmes visuels, ou sonores, sur les deux canaux sensoriels qui s'imposent au cours de la première année.
Sans plan, ni architecte, l'enfant autiste ressemble au maçon ou au bricoleur inexpérimenté qui décide de construire sa maison. 
Comment parler de "forteresse vide", là où n'existe qu'un échafaudage précaire, élaboré au gré du hasard, s'écroulant dès le moindre coup de vent, au moindre changement, tel un château de cartes ?
Ce n'est pas l'absence du partenaire humain, la mère déprimée ou insconsciemment absente ou "rejetante" qui fait défaut : il manque à l'enfant la capacité de vibrer au diapason, de prendre place dans un projet, de s'inscrire sur une trame. Emotions et cognitions (la capacité à traiter l'information) ne sont pas jouées sur la même partition : l'orchestre improvise, plutôt mal que bien.
La trame sociale : ces "tuteurs verticaux", est inutilisable. La navette et son double fil, cognitif et émotionnel, ne sait quel chemin la guide ni quelle trace emprunter, pour que se monte un tissu : une nouvelle histoire humaine singulière. Les fils s'entrecroisent : tissu d'aberrations et de trous !
Le compositeur ne reconnaît plus sa musique dans le concert étrange qui va suivre !

L'héritage du passé : idées fausses et croyances
Karl Popper souligne que la connaissance scientifique ne progresse qu'à travers l'élimination des erreurs : "N'est scientifique que ce qui est réfutable. Chaque fois que nous tentons de donner une solution à un problème, nous devrions aussi rigoureusement que possible, essayer de la dépasser, plutôt que de la défendre".
Pendant cinquante ans, se sont accumulées quelques connaissances sur l'autisme, et beaucoup d'idées fausses. Nous essaierons de comprendre pourquoi elles sont si tenaces et résistent aux nombreux travaux qui les démentent. Voici les plus répandues, bien que largement réfutées. Nous tenterons d'analyser pourquoi un climat passionnel maintenu par des querelles de chapelles et des croyances continue encore aujourd'hui dans notre pays. 
Les premières publications portaient sur des cas exceptionnels choisis parmi la clientèle du célèbre praticien. Les biais méthodologiques faussaient l'interprétation à la base : caractère exceptionnel des cas décrits, pas de recherche systématique sur des échantillons plus vastes. Kanner, par exemple, décrit onze cas en tout et pour tout : cinq enfants de psychiatre ou de psychologue, les six autres ayant des parents universitaires. Faut-il en déduire que la profession de psychiatre ou celle d'universitaire est une profession à risques en ce qui concerne l'autisme ? L'échantillon est-il représentatif ? Tout chercheur un peu sérieux aujourd'hui se poserait la question. Ce n'était pas le cas à l'époque.
Nous verrons plus loin que l'autisme touche en fait de la même manière toutes les classes sociales, tous les milieux et toutes les races avec la même intensité. En 1979, en Caroline du Nord, Eric Schopler étudie un échantillon de 264 autistes ; plus de la moitié (61 %) proviennent d'un milieu économique aux revenus modestes. En Angleterre, les premiers recensements, qui portent sur 78 000 enfants âgés de huit à dix ans, trouveront quinze enfants autistes "purs" également répartis parmi toutes les catégories socio-culturelles et économiques, invalidant les premières conclusions de Kanner sur l'origine intellectuelle et bourgeoise des mères d'enfants autistes. Il n'empêche qu'encore aujourd'hui ne peuvent protester que ceux qui sont suffisamment informés et ont les moyens de changer de praticien, les autres étant trop souvent obligés d'accepter ce qu'on leur offre sans discuter.

L'enfant autiste est-il génial ?
L'autiste, surtout lorsqu'il est hypertonique, se présente souvent comme un bébé vif, indépendant et volontaire durant sa première année. Ses déficits intellectuels et sociaux ne vont se révéler qu'avec le temps, car ils portent surtout sur sa difficulté à établir des relations sociales réciproques et sur des opérations mentales abstraites et verbales. Le petit enfant n'est pas encore à ce stade et le fossé ne va se creuser qu'au fil des années. Les enfants autistes les moins atteints ou les plus intelligents peuvent donner l'illusion pendant les premières années d'être surdoués, tant ils développent et accumulent de connaissances qui leur permettent d'organiser leurs intérêts et leurs obsessions. Mais leur intelligence est rigide dès qu'on les sort de leurs "passions". Leurs talents exceptionnels s'exercent là où il n'est pas nécessaire de spéculer à partir du point de vue de l'autre, et de lui attribuer des "états mentaux"différents. La littérature de l'autisme regorge de "calculateurs prodiges"(cf. le film "Rain Man") de dessinateurs ou d'enfants dotés de capacités musicales extraordinaires. Pourtant comme le note Eric Schopler, ils sont plus nombreux dans les exposés des scientifiques que dans la réalité …
Qu'en est-il exactement ? En réalité, même les plus doués souffrent d'une forme d'intelligence qui ne leur permet pas de saisir les subtilités du social ni du langage verbal au cours d'une conversation, étant donné le manque de réciprocité et les particularités de la pensée autistique. Les règles du jeu social leur sont presque impénétrables et il leur faut assumer des efforts considérables là où les autres enfants se laissent aller à ce qui devient vite pour eux un automatisme : régler leur distance, leurs postures, leurs mimiques, le timbre de leur voix, savoir comment s'approcher d'un groupe ou mener une conversation en tenant compte des intérêts de l'autre.
D'autre part, les deux tiers des autistes présentent un retard mental, explicable d'une part par le fait que certains éléments de la charpente intellectuelle (dont la compréhension du langage et la "lecture" de l'environnement) sont très limités. Toutefois, on peut penser que certaines pathologies à l'origine de l'autisme sont responsables de retard mental associé.

L'autisme est-il une psychose ?

L'autisme fut longtemps considéré à tort comme une forme de shizophrénie infantile sans qu'aujourd'hui cette hypothèse soit retenue. En effet, même les formes les plus précoces de cette dernière commencent rarement avant la puberté et dans ces cas, le développement social et celui du langage ne sont pas qualitativement perturbés dans la première enfance. Enfin le mot psychose ne convient pas car l'enfant ne déforme pas le réel après se l'être représenté, il ne le construit pas. Certaines bizarreries liées à des conduites de réassurance donnent parfois l'impression du délire mais en fait il n'en est rien et l'action des neuroleptiques est extrêmement limitée et peu recommandable dans l'autisme sauf lorsqu'existe un manque complet d'alternatives comportementales, ce qui est extrêmement rare ou devrait l'être.

La théorie de la "dépression maternelle" : le péché d'Eve
C'est une des plus tenaces, ce qui laisse à penser que ses défenseurs en tirent de nombreux bénéfices secondaires. Elles possèdent entre autres le mérite de tranquilliser bien des esprits masculins chagrins, issus de culture judéo-chrétienne où culpabilité, péché et maladie sont associés.
Elle suggère, avec des variantes suivant les courants intellectuels à la mode, que le fonctionnement pathologique des parents, mais surtout celui de la mère (voire de la grand-mère, tant qu'à faire !), est à l'origine des troubles autistiques. Dans les années cinquante, on suppose naïvement qu'un stress précoce "bloque"le développement de l'enfant. Mais les études systématiques réalisées en particulier par M. Rutter montrent qu'il n'en est rien. Comme les croyances ont la peau dure, il fut ensuite supposé que l'autisme provenait d'un "rejet"inconscient, encore plus difficile (ou facile) à trouver vu le caractère "peu sondable"de celui-ci. Ensuite fut supposé que la relation "mère/enfant" était de qualité insuffisante pour "permettre l'accès au symbolique". De vous à moi, si cette théorie était juste, peu d'entre nous y auraient accès. Enfin toujours "Reine"trône la théorie de la "fameuse maternelle". Trois hypothèses sont possibles :

Au moment de la consultation, la mère est effectivement déprimée, ce qui confirme la théorie.

Autre cas, la mère n'est pas déprimée. Il est alors suggéré qu'elle a dû l'être antérieurement sans que l'épisode ne laisse de traces, hormis l'enfant : la théorie est sauvée.

Enfin, dernier cas, la mère n'est pas et soutient qu'elle ne s'est jamais sentie dépressive dans les premiers mois de la vie avec son bébé.
Il s'agit alors du pire cas puisqu'il y a "déni de la dépression" ou "forclusion", c'est-à-dire que la mère a nié sa dépression grâce "à des défenses maniaques", ou ne l'a même pas ressentie du fait de "défenses psychotiques". Le tour est joué, la boucle est bouclée, tous les cas de figures étant couverts, la théorie peut continuer à dormir sur ses lauriers. Tout reste en place, pour la plus grande tranquillité du professionnel. En d'autres termes, c'est l'exemple d'une croyance, et non d'une théorie scientifique.
On voit assez fréquemment dans le métier de "soignants"en psychiatrie des gens qui préfèrent "tordre"la réalité pour qu'elle rentre dans le moule de la théorie plutôt que d'y renoncer.
Pourquoi n'est-il pas possible de sortir de cette impasse ? C'est en partie parce que les théories en psychiatrie sont plus que des modèles conceptuels : ce sont les antidépresseurs des professionnels devant le peu de résultats obtenus dans la pratique. Elles ne coûtent pas cher intellectuellement et elles rapportent gros puisque l'accusé c'est l'autre. Revenons une minute à Karl Popper pour le citer : "Le travail du scientifique consiste à avancer une nouvelle idée et à la soumettre à des tests. Elle doit être d'une forme qui rende possible tant de la vérifier que de la réfuter. Une expérience subjective ou un sentiment de conviction ne peuvent jamais justifier un exposé scientifique … La psychanalyse, elle, est irréfutable car son pouvoir d'interprétation est infini : elle peut tout assimiler".

Parents, blindez-vous !
L'article publié sous ce titre par Eric S. Schopler il y a vingt ans n'a pas pris une ride. C'est que le mécanisme qu'il étudie repose probablement sur une constante de l'esprit humain : nous avons besoin de boucs émissaires. Les parents d'autistes sont des candidats parfaits.
Côté "persécuteurs"(Schopler reprend ici l'analyse d'Allport) doit se trouver un mélange de sentiment d'échec, de culpabilité et d'anxiété, mêlées de conformisme et de besoin de réassurance, qui trouve la solution peu coûteuse de sortir de l'impasse. Dans le cas de l'autisme, le professionnel, désigné et payé pour guérir, ne le sait, ni le peut. Il expérimente alors un inévitable sentiment de frustration. Face à l'enfant autiste, il est sans cesse renvoyé à son échec et son impuissance sans qu'il puisse la défouler directement sur celui-ci. D'autre part, il assume au sein de son équipe une situation de pouvoir et un manque de réponse fait vaciller son autorité. 
Enfin, le courant dominant d'influence psychanalytique l'oblige à se démarquer et le met en position de devoir se justifier s'il pense ou sent différemment.
Côté "victime" : elle doit être facile à désigner, minoritaire, en termes de prestige ou de nombre. Elle doit être accessible et affaiblie. La grande majorité des parents d'enfants autistes remplissent à merveille ces conditions : ils sont demandeurs d'aide et prêts à tout pour faire cesser leur cauchemar; ils sont blessés dans leur affection par l'indifférence de leur enfant et sont peu aidés sur le plan social; ils sont minoritaires et seules se révoltent les classes sociales qui peuvent se le permettre. Est-ce pure coïncidence, si le fondateur de la National Society for Autistic Children en 1964, le Dr. Rimland, est père d'un enfant autiste et médecin réputé ? Si le Dr. Lorna Wing, en Angleterre, psychiatre et mère d'une fille autiste fondera la British National Society ?
L'alternative est simple : se soumettre, ce qui dans l'autisme implique d'accepter de longues thérapies d'efficacité douteuse, où toute expression d'ambivalence à l'égard de l'enfant atteint abonde dans le sens voulu; se révolter et acquérir plus de savoir et de prestige que le "persécuteur", ce qu'il considérera comme une défense, preuve d'un fontionnement pathologique à l'origine des troubles de l'enfant. Et tournez manèges !

Renouer le dialogue avec les "spécialistes"
Bien sûr l'hypothèse initiale présume que l'environnement et surtout le premier partenaire (la mère) était à l'origine des graves troubles de l'enfant, véritable "aveugle social", était une conception légitime. Mais toutes les recherches systématiques et empiriques auxquelles elle fût soumise s'avérèrent négatives. Depuis les années 70, les travaux concluent tous dans le même sens : les parents d'enfants autistes ne diffèrent pas des autres groupes de parents quant à leurs aptitudes éducatives. La notion de rejet parental n'est pas non plus objectivée.
En revanche, les études effectuées sur les enfants ayant subi des séparations précoces, des hospitalisations, des séjours en institution et autres stress, montrent qu'ils développent plus de troubles psychiatriques, mais qui n'ont rien à voir avec l'autisme. Par contre, il est vrai que le profond stress émotionnel représenté par le fait d'avoir un enfant autiste peut précipiter des décompensations chez les parents fragiles.
Malgré l'accumulation des résultats, remettre en cause les croyances qui ont été celles des professionnels pendant un demi-siècle n'est pas facile. Il faut attendre la relève. Pendant ce temps, les parents se préoccupent, non pas des théories mais des bénéfices que leurs enfants en retirent. Ils s'organisent, ils s'informent. Depuis la multiplication des voyages et l'apparition de l'informatique (banque de données, télécopies, etc…), il suffit de quelques heures pour qu'une association se procure le travail d'un scientifique qui l'intéresse. La plupart sont abonnées à de nombreuses revues pluridisciplinaires, épluchent les "abstracts" et font circuler de plus en plus vite les informations nouvelles à leurs adhérents.
Il en résulte un déséquilibre : les associations, spécialisées et aux aguets, deviennent plus compétentes et mieux informées que les professionnels. Les parents qui consultant se représentent souvant mal l'étendue du champ professionnel et s'étonnent de ne pas trouver des hyper-spécialistes même lorsque les troubles représentent un pourcent de la consultation du praticien. Une relation de méfiance s'instaure, néfaste pour tous. Il faudra pourtant que les professionnels apprennent à dialoguer avec les associations plutôt que rivaliser, en maintenant leurs illusions de pouvoir. Les parents doivent également comprendre que l'évolution rapide des techniques rend impossible l'actualisation dans tous les domaines. Ceci implique de définir une autre place pour le professionnel et une autre manière de travailler. Il y a donc des deux côtés toute une révolution des mentalités à opérer si l'on veut cesser les hostilités, qui nuisent à tous et en premier chef aux principaux intéressés : les autistes eux-mêmes.
Avec l'aimable autorisation du Dr Milcent.
Découvrez davantage au sujet d'Connaître l'autisme (du Dr. Milcent) sur www.autisme.ch

Le syndrome d'Asperger est une forme d'autisme qui concerne des enfants d'intelligence normale. Il fait l'objet de l'attention croissante des chercheurs et des éducateurs.

« Je n'aime pas les étrangers, parce que je n'aime pas les gens que je n'ai jamais vus. J'ai du mal à les comprendre (...). Quand il y a un nouveau membre du personnel à l'école (...) je l'observe jusqu'à ce que je sois sûr qu'il n'est pas dangereux. Puis (...) je lui demande ce qu'il sait des missions spatiales Apollo, je lui fais dessiner le plan de sa maison, et comme ça, je le connais. Alors ça m'est égal d'être dans la même pièce que lui (1). » Christopher, 15 ans, protagoniste d'un roman de Mark Haddon, est atteint du syndrome d'Asperger.
Décrit par Hans Asperger en 1944, ce syndrome est une forme d'autisme, touchant des sujets d'intelligence normale. La description de l'autisme avait été donnée un an plus tôt par Leo Kanner mais le travail d'Asperger, lui, est resté ignoré jusqu'en 1983.
Depuis 1980, le syndrome d'Asperger est, avec l'autisme, classé parmi les « troubles envahissants du développement » (TED) dans les classifications des troubles psychiques, à savoir le DSM-IV américain et le CIM 10 de l'Organisation mondiale de la santé. La recherche s'emploie aujourd'hui à recenser les différences entre les cerveaux d'autistes et les autres, sur les plans anatomique, biochimique, génétique. Grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), on peut observer le cerveau au travail - et l'on constate que les zones cérébrales activées, lors de tâches de reconnaissance des visages ou des voix par exemple, ne sont pas les mêmes chez les autistes que chez les sujets normaux. Il semble donc probable que des différences dans le traitement de l'information par le cerveau des autistes expliquent les anomalies de leur comportement.
Un comportement différent
Bébé, déjà, l'enfant ne recherche pas le regard de sa mère ; il ne cherche pas à diriger son attention vers un objet qui l'intéresse (ce qu'on appelle l'« attention conjointe »). L'enfant atteint du syndrome d'Asperger apprend à parler. Cependant, comme tous les autistes, il est fermé au langage non verbal : il ne comprend pas l'expression des émotions chez les autres, il rit à contretemps... Dans le domaine verbal, son utilisation du langage est anormale : il emploie de grands mots sortis d'un dictionnaire, il ne sait pas quand ni comment s'introduire dans une conversation - et peut s'attirer ainsi des moqueries.
Plus largement, le comportement social pose problème. L'enfant « Asperger » n'apprend pas d'instinct, ni par imitation, les règles du jeu social ; il n'arrive pas à voir les situations du point de vue de l'autre (2). Il dit « vous avez un gros nez », et ne comprend pas pourquoi l'autre est blessé ; il parle pendant des heures d'un sujet qui le passionne, comme les horaires des trains, sans voir que les autres ne s'y intéressent pas.
Autres traits caractéristiques de ces sujets : un attachement à leurs habitudes, et à des règles qu'ils se donnent ; une hypersensibilité au bruit, au toucher ; et un profil d'intelligence en dents de scie, avec des pics de compétence - l'intelligence visio-spatiale, la mémoire, le calcul mental... - et des déficiences, dans la compréhension du langage, dans les problèmes complexes. Nombreux aussi sont ceux qui pensent en images plutôt qu'en mots.
Ces enfants sont donc différents. Mais si ces différences posent des problèmes à leur entourage, elles ne sont pas toutes négatives, loin de là. Ils sont, par exemple, incapables de mentir et ils se montrent soucieux des règles ; leur mémoire, leur bonne vision des détails, leurs « pics de compétences » parfois spectaculaires, leur pensée en images constituent une « autre intelligence », dont notre société pourrait s'enrichir, selon certains auteurs, si elle savait s'adapter à eux, tout en leur offrant les moyens de s'adapter à elle (3).
Ces moyens existent : aider à identifier l'expression des émotions, apprentissage de « scénarios sociaux » qui expliquent les comportements normaux en classe, en récréation, au restaurant, etc. (4). Dans certaines écoles, l'intervention de spécialistes de l'autisme pour apprendre aux enseignants à recourir plus largement au mode visuel, pour expliquer aux élèves ce que ressent leur camarade... permet une intégration des enfants atteints d'un syndrome d'Asperger. Ces écoles sont encore rares - mais le « plan autisme », annoncé en novembre dernier, prévoit la création, d'ici 2006, de centres de ressources autisme (CRA) dans toutes les régions françaises. Par ailleurs, une association de jeunes autistes a créé son propre site Internet (www.satedi.org).
L'intelligence des enfants « Asperger » leur permet donc d'utiliser de l'aide pour progresser ou s'entraider. On citera par exemple le témoignage de cette autiste américaine Temple Grandin qui, devenue adulte, a raconté son expérience (5). Grâce à un de ses professeurs, dont elle dit : « Il n'a pas essayé de m'attirer vers son monde mais il est entré, au contraire, dans le mien », elle est devenue experte internationale en équipements pour animaux d'élevage. « J'ai appris, dit-elle, - par coeur - comment il fallait se comporter dans des circonstances données. » Par exemple, elle a appris à parler en public en regardant des cassettes vidéo.
Les 13 et 14 mai 2005, un colloque sur le syndrome d'Asperger, sous la direction de Tony Attwood (6) et Peter Vermeulen, offrira une occasion de s'informer sur ce syndrome.
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Autisme : mieux connaître le syndrome d'Asperger

IN KokiTa  |  POSTED :  2:50 AM

Le syndrome d'Asperger est une forme d'autisme qui concerne des enfants d'intelligence normale. Il fait l'objet de l'attention croissante des chercheurs et des éducateurs.

« Je n'aime pas les étrangers, parce que je n'aime pas les gens que je n'ai jamais vus. J'ai du mal à les comprendre (...). Quand il y a un nouveau membre du personnel à l'école (...) je l'observe jusqu'à ce que je sois sûr qu'il n'est pas dangereux. Puis (...) je lui demande ce qu'il sait des missions spatiales Apollo, je lui fais dessiner le plan de sa maison, et comme ça, je le connais. Alors ça m'est égal d'être dans la même pièce que lui (1). » Christopher, 15 ans, protagoniste d'un roman de Mark Haddon, est atteint du syndrome d'Asperger.
Décrit par Hans Asperger en 1944, ce syndrome est une forme d'autisme, touchant des sujets d'intelligence normale. La description de l'autisme avait été donnée un an plus tôt par Leo Kanner mais le travail d'Asperger, lui, est resté ignoré jusqu'en 1983.
Depuis 1980, le syndrome d'Asperger est, avec l'autisme, classé parmi les « troubles envahissants du développement » (TED) dans les classifications des troubles psychiques, à savoir le DSM-IV américain et le CIM 10 de l'Organisation mondiale de la santé. La recherche s'emploie aujourd'hui à recenser les différences entre les cerveaux d'autistes et les autres, sur les plans anatomique, biochimique, génétique. Grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), on peut observer le cerveau au travail - et l'on constate que les zones cérébrales activées, lors de tâches de reconnaissance des visages ou des voix par exemple, ne sont pas les mêmes chez les autistes que chez les sujets normaux. Il semble donc probable que des différences dans le traitement de l'information par le cerveau des autistes expliquent les anomalies de leur comportement.
Un comportement différent
Bébé, déjà, l'enfant ne recherche pas le regard de sa mère ; il ne cherche pas à diriger son attention vers un objet qui l'intéresse (ce qu'on appelle l'« attention conjointe »). L'enfant atteint du syndrome d'Asperger apprend à parler. Cependant, comme tous les autistes, il est fermé au langage non verbal : il ne comprend pas l'expression des émotions chez les autres, il rit à contretemps... Dans le domaine verbal, son utilisation du langage est anormale : il emploie de grands mots sortis d'un dictionnaire, il ne sait pas quand ni comment s'introduire dans une conversation - et peut s'attirer ainsi des moqueries.
Plus largement, le comportement social pose problème. L'enfant « Asperger » n'apprend pas d'instinct, ni par imitation, les règles du jeu social ; il n'arrive pas à voir les situations du point de vue de l'autre (2). Il dit « vous avez un gros nez », et ne comprend pas pourquoi l'autre est blessé ; il parle pendant des heures d'un sujet qui le passionne, comme les horaires des trains, sans voir que les autres ne s'y intéressent pas.
Autres traits caractéristiques de ces sujets : un attachement à leurs habitudes, et à des règles qu'ils se donnent ; une hypersensibilité au bruit, au toucher ; et un profil d'intelligence en dents de scie, avec des pics de compétence - l'intelligence visio-spatiale, la mémoire, le calcul mental... - et des déficiences, dans la compréhension du langage, dans les problèmes complexes. Nombreux aussi sont ceux qui pensent en images plutôt qu'en mots.
Ces enfants sont donc différents. Mais si ces différences posent des problèmes à leur entourage, elles ne sont pas toutes négatives, loin de là. Ils sont, par exemple, incapables de mentir et ils se montrent soucieux des règles ; leur mémoire, leur bonne vision des détails, leurs « pics de compétences » parfois spectaculaires, leur pensée en images constituent une « autre intelligence », dont notre société pourrait s'enrichir, selon certains auteurs, si elle savait s'adapter à eux, tout en leur offrant les moyens de s'adapter à elle (3).
Ces moyens existent : aider à identifier l'expression des émotions, apprentissage de « scénarios sociaux » qui expliquent les comportements normaux en classe, en récréation, au restaurant, etc. (4). Dans certaines écoles, l'intervention de spécialistes de l'autisme pour apprendre aux enseignants à recourir plus largement au mode visuel, pour expliquer aux élèves ce que ressent leur camarade... permet une intégration des enfants atteints d'un syndrome d'Asperger. Ces écoles sont encore rares - mais le « plan autisme », annoncé en novembre dernier, prévoit la création, d'ici 2006, de centres de ressources autisme (CRA) dans toutes les régions françaises. Par ailleurs, une association de jeunes autistes a créé son propre site Internet (www.satedi.org).
L'intelligence des enfants « Asperger » leur permet donc d'utiliser de l'aide pour progresser ou s'entraider. On citera par exemple le témoignage de cette autiste américaine Temple Grandin qui, devenue adulte, a raconté son expérience (5). Grâce à un de ses professeurs, dont elle dit : « Il n'a pas essayé de m'attirer vers son monde mais il est entré, au contraire, dans le mien », elle est devenue experte internationale en équipements pour animaux d'élevage. « J'ai appris, dit-elle, - par coeur - comment il fallait se comporter dans des circonstances données. » Par exemple, elle a appris à parler en public en regardant des cassettes vidéo.
Les 13 et 14 mai 2005, un colloque sur le syndrome d'Asperger, sous la direction de Tony Attwood (6) et Peter Vermeulen, offrira une occasion de s'informer sur ce syndrome.
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Pourquoi  fumez vous ?

Depuis combien de temps usez vous du tabac ?
Combien de cigarettes par jour?
Souhaitez vous arrêter de fumer ?
La cigarette…Certains disent qu’ils fument pour combattre le stress.
D’autres  ne parviennent tout simplement pas à s’en libérer.

Voulez vous savoir comment la cigarette est arrivée à vous?

Un peu d’histoire

Le tabac  est introduit, pour la première  fois en occident par 
Colomb.  Durant son périple en Amérique centrale, il observe des Indiens
qui l’utilisent pour soigner les douleurs. Christophe Colomb ramène alors
des plants de  tabac en Espagne et au Portugal. Ils sont Utilisés sous forme
de  plantes décoratives, dans un premier temps. Plus tard,  à l’initiative
d’un médecin royal, Le tabac devient un véritable « soin universel ».
C’est au milieu du XVIe siècle que le tabac arrive en France.
C’est André Thévet qui le ramène du Brésil et le cultive dans sa ville natale.
Peu après son arrivée dans le pays, la reine Catherine de Médicis
l’utilise pour apaiser les migraines atroces de son fils.
A la fin de ce même siècle naît le terme « tabac ». La popularité du tabac
se répand rapidement.  Cette plante se cultive alors, dans plusieurs pays.
Au XVIIe siècle, elle est présente pratiquement partout dans le monde.
Parmi les plus gros producteurs , on trouve  la Chine, le Brésil,
les États-Unis,l’Inde, la Turquie et l’Argentine.


Actualité : Plus de cartouches et plus
de taxes pour le fumeur

La justice européenne a tranché et la France doit appliquer:
Les fumeurs pourront désormais ramener 10 cartouches de
cigarettes depuis un  autre pays de la zone euro.
Une nouvelle qui n’aide pas ceux qui voudraient se libérer de
l’emprise de la cigarette !
De plus, en passant la douane, les personnes concernées devront
prouver que ces cartouches sont destinées à une consommation
personnelle. Faute de preuve, taxes ou
amende seront dues, ou même les deux. Ce qui revient à
 des dépenses encore plus grandes pour ces fumeurs.  


S’enfumer à quel prix ?

Voulez vous savoir ce que le tabac vous apporte? et vous coûte?
À court, à moyen et  long terme, une addiction au tabac se révèle
une vraie source d’ennuis en tout genre pour l’organisme .
Chez les femmes comme chez les hommes, la cigarette est l’ une
des  ennemies jurées de la beauté. La cigarette abîme la peau,
la ternit et la vieillit prématurément.
Egalement ,elle gâte  l’état  des dents, des ongles  et des cheveux.
En somme, fumer, c’est exposer son physique à la destruction..
À moyen terme,  fumer trouble le goût et l’odeur de l’haleine.
À long terme, Fumer favorise l’apparition de différents cancers,
pour ne citer que le cancer des poumons, de la gorge, du col
de l’utérus et de l’estomac.
Cesser de fumer   : c’est  se protéger
des pires maladies connues à ce jour.
Cesser de fumer, C’est  prendre soin de son corps .
Apprendre à se débarrasser de cette dépendance contribue
aussi à l’épanouissement sexuel :
la cigarette peut en effet, induire l’impuissance de la gent masculine.
Et ce n’est pas le seul prix que vous paierez, en qualité  de fumeurs.
Selon une étude réalisée en 2005 par l’INSEE, une personne qui fume
investit en moyenne 1000 euros par an pour le tabac.
D’autres chiffres relatifs au tabac sont bien plus alarmants :
- 90 % des cas de cancer des poumons sont causés par le tabac ;
- Un fumeur sur deux décède. Mort provoquée par le tabac ;
- 80 % des patients entre la quarantaine et la cinquantaine atteints
d’infarctus, sont des fumeurs.
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Tabac ! Addiction ! Pourquoi Arrêter de Fumer ?

IN KokiTa  |  POSTED :  2:36 AM

Pourquoi  fumez vous ?

Depuis combien de temps usez vous du tabac ?
Combien de cigarettes par jour?
Souhaitez vous arrêter de fumer ?
La cigarette…Certains disent qu’ils fument pour combattre le stress.
D’autres  ne parviennent tout simplement pas à s’en libérer.

Voulez vous savoir comment la cigarette est arrivée à vous?

Un peu d’histoire

Le tabac  est introduit, pour la première  fois en occident par 
Colomb.  Durant son périple en Amérique centrale, il observe des Indiens
qui l’utilisent pour soigner les douleurs. Christophe Colomb ramène alors
des plants de  tabac en Espagne et au Portugal. Ils sont Utilisés sous forme
de  plantes décoratives, dans un premier temps. Plus tard,  à l’initiative
d’un médecin royal, Le tabac devient un véritable « soin universel ».
C’est au milieu du XVIe siècle que le tabac arrive en France.
C’est André Thévet qui le ramène du Brésil et le cultive dans sa ville natale.
Peu après son arrivée dans le pays, la reine Catherine de Médicis
l’utilise pour apaiser les migraines atroces de son fils.
A la fin de ce même siècle naît le terme « tabac ». La popularité du tabac
se répand rapidement.  Cette plante se cultive alors, dans plusieurs pays.
Au XVIIe siècle, elle est présente pratiquement partout dans le monde.
Parmi les plus gros producteurs , on trouve  la Chine, le Brésil,
les États-Unis,l’Inde, la Turquie et l’Argentine.


Actualité : Plus de cartouches et plus
de taxes pour le fumeur

La justice européenne a tranché et la France doit appliquer:
Les fumeurs pourront désormais ramener 10 cartouches de
cigarettes depuis un  autre pays de la zone euro.
Une nouvelle qui n’aide pas ceux qui voudraient se libérer de
l’emprise de la cigarette !
De plus, en passant la douane, les personnes concernées devront
prouver que ces cartouches sont destinées à une consommation
personnelle. Faute de preuve, taxes ou
amende seront dues, ou même les deux. Ce qui revient à
 des dépenses encore plus grandes pour ces fumeurs.  


S’enfumer à quel prix ?

Voulez vous savoir ce que le tabac vous apporte? et vous coûte?
À court, à moyen et  long terme, une addiction au tabac se révèle
une vraie source d’ennuis en tout genre pour l’organisme .
Chez les femmes comme chez les hommes, la cigarette est l’ une
des  ennemies jurées de la beauté. La cigarette abîme la peau,
la ternit et la vieillit prématurément.
Egalement ,elle gâte  l’état  des dents, des ongles  et des cheveux.
En somme, fumer, c’est exposer son physique à la destruction..
À moyen terme,  fumer trouble le goût et l’odeur de l’haleine.
À long terme, Fumer favorise l’apparition de différents cancers,
pour ne citer que le cancer des poumons, de la gorge, du col
de l’utérus et de l’estomac.
Cesser de fumer   : c’est  se protéger
des pires maladies connues à ce jour.
Cesser de fumer, C’est  prendre soin de son corps .
Apprendre à se débarrasser de cette dépendance contribue
aussi à l’épanouissement sexuel :
la cigarette peut en effet, induire l’impuissance de la gent masculine.
Et ce n’est pas le seul prix que vous paierez, en qualité  de fumeurs.
Selon une étude réalisée en 2005 par l’INSEE, une personne qui fume
investit en moyenne 1000 euros par an pour le tabac.
D’autres chiffres relatifs au tabac sont bien plus alarmants :
- 90 % des cas de cancer des poumons sont causés par le tabac ;
- Un fumeur sur deux décède. Mort provoquée par le tabac ;
- 80 % des patients entre la quarantaine et la cinquantaine atteints
d’infarctus, sont des fumeurs.
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Comment faire pour arrêter de fumer ?

Conseil # 1 Vous avez besoin d'une bonne raison de cesser de fumer, cela peut-être des raisons financières, pour votre santé, ou bien pour protéger votre famille des méfaits du tabac. La nécessité de cesser de fumer est évidente, mais le désir de cesser de fumer doit venir de l'intérieur pour que le processus aboutisse.

Conseil # 2 Rechercher des petites récompenses que vous pouvez vous donner pour vous motiver à arrêter de fumer. Chaque jour, mettez en place un processus de récompense quand vous avez réussi à surmonter votre envie de fumer. Cela vous aidera et vous motivera pour arrêter de fumer.

Conseil n ° 3 Ecrivez et planifiez votre stratégie de cesser de fumer. Décidez comment vous allez arrêter de fumer, définissez à partir de quelle date et estimez le temps nécessaire qu'il vous faudra pour arrêter de fumer. Si après un certain temps, disons six semaines vous n'avez pas arrêter de fumer, travailler sur un nouveau plan. Cela permettra amplement le temps d'essayer chaque méthode. N'abandonnez pas et essayez chaque méthode pour arrêter de fumer.

Conseil n ° 4 Si par exemple, si vous êtes fumeur pour surmonter votre stress au travail ou dans votre famille. Vous devez d'abord surmonter et traiter les causes de votre stress pour arrêter de fumer. Quelque soit la raison pour laquelle vous fumer, vous devez toujours éliminer la cause de votre envie de fumer.


Conseil # 5 Mettre en place une punition pour vous-même. Il faut que cette sanction soit supérieure à votre envie de fumer.Par exemple, si vous aviez l'habitude de fumer une cigarette après votre café et que pendant la semaine vous n'avez pas réussi à surmonter votre envie de fumer, vous pourriez manger un plat que vous détestez, ou bien pratiquer une activité que vous maudissez.

Conseil n ° 6 Demandez de l'aide de vos amis et votre famille. Vous avez besoin de soutien pour essayez de cesser de fumer, et cela vous aidera à vous assurer que vous n'êtes pas seuls dans l'ensemble du processus. De plus, il vous sera plus difficile de revenir en arrière quand vous aurez informer votre entourage que vous avez décidé d'arrêter de fumer.

Conseil # 7 Chercher une personne qui désire également d'arrêter de fumer, car si vous êtes avec des fumeurs, vous serez plus susceptible de continuer à fumer. Par exemple, si vous êtes en couple, il vous sera beaucoup plus facile d'arrêter de fumer avec votre partenaire.

Conseil # 8 Assurez-vous de bien vous reposer, de vous détendre et de bien dormir. Le processus pour arrêter de fumer demande beaucoup de volonté et d'énergie. Et si vous n'arrêtez pas de fumer raidement,vous risquez d'être grincheux et de mauvaise humeur contre tout le monde
Conseil # 9 Votre plan pour arrêter de fumer doit être planifier sur une longue période, car cela peut durer plus longtemps que prévu. Si vous envisagez d'arrêter de fumer pour de bon, vous ne devez pas ménager vos efforts et votre temps pour être certain d'arrêter de fumer pour de bon.

Conseil # 10 Cherchez des occupations pour surmonter votre envie de fumer. Au début du processus, vous constaterez que vous penserez fréquemment à la cigarette. Pour triompher de cette difficulté,pratiquez une activité plaisante pour vous, cela peut être de la lecture, écouter de la musique,faire de la cuisine, surfez sur internet. Le tout est d'occuper votre esprit pour qu'il oublie la cigarette définitivement.

Comment faire pour arrêter de fumer ?

IN KokiTa  |  POSTED :  2:19 AM

Comment faire pour arrêter de fumer ?

Conseil # 1 Vous avez besoin d'une bonne raison de cesser de fumer, cela peut-être des raisons financières, pour votre santé, ou bien pour protéger votre famille des méfaits du tabac. La nécessité de cesser de fumer est évidente, mais le désir de cesser de fumer doit venir de l'intérieur pour que le processus aboutisse.

Conseil # 2 Rechercher des petites récompenses que vous pouvez vous donner pour vous motiver à arrêter de fumer. Chaque jour, mettez en place un processus de récompense quand vous avez réussi à surmonter votre envie de fumer. Cela vous aidera et vous motivera pour arrêter de fumer.

Conseil n ° 3 Ecrivez et planifiez votre stratégie de cesser de fumer. Décidez comment vous allez arrêter de fumer, définissez à partir de quelle date et estimez le temps nécessaire qu'il vous faudra pour arrêter de fumer. Si après un certain temps, disons six semaines vous n'avez pas arrêter de fumer, travailler sur un nouveau plan. Cela permettra amplement le temps d'essayer chaque méthode. N'abandonnez pas et essayez chaque méthode pour arrêter de fumer.

Conseil n ° 4 Si par exemple, si vous êtes fumeur pour surmonter votre stress au travail ou dans votre famille. Vous devez d'abord surmonter et traiter les causes de votre stress pour arrêter de fumer. Quelque soit la raison pour laquelle vous fumer, vous devez toujours éliminer la cause de votre envie de fumer.


Conseil # 5 Mettre en place une punition pour vous-même. Il faut que cette sanction soit supérieure à votre envie de fumer.Par exemple, si vous aviez l'habitude de fumer une cigarette après votre café et que pendant la semaine vous n'avez pas réussi à surmonter votre envie de fumer, vous pourriez manger un plat que vous détestez, ou bien pratiquer une activité que vous maudissez.

Conseil n ° 6 Demandez de l'aide de vos amis et votre famille. Vous avez besoin de soutien pour essayez de cesser de fumer, et cela vous aidera à vous assurer que vous n'êtes pas seuls dans l'ensemble du processus. De plus, il vous sera plus difficile de revenir en arrière quand vous aurez informer votre entourage que vous avez décidé d'arrêter de fumer.

Conseil # 7 Chercher une personne qui désire également d'arrêter de fumer, car si vous êtes avec des fumeurs, vous serez plus susceptible de continuer à fumer. Par exemple, si vous êtes en couple, il vous sera beaucoup plus facile d'arrêter de fumer avec votre partenaire.

Conseil # 8 Assurez-vous de bien vous reposer, de vous détendre et de bien dormir. Le processus pour arrêter de fumer demande beaucoup de volonté et d'énergie. Et si vous n'arrêtez pas de fumer raidement,vous risquez d'être grincheux et de mauvaise humeur contre tout le monde
Conseil # 9 Votre plan pour arrêter de fumer doit être planifier sur une longue période, car cela peut durer plus longtemps que prévu. Si vous envisagez d'arrêter de fumer pour de bon, vous ne devez pas ménager vos efforts et votre temps pour être certain d'arrêter de fumer pour de bon.

Conseil # 10 Cherchez des occupations pour surmonter votre envie de fumer. Au début du processus, vous constaterez que vous penserez fréquemment à la cigarette. Pour triompher de cette difficulté,pratiquez une activité plaisante pour vous, cela peut être de la lecture, écouter de la musique,faire de la cuisine, surfez sur internet. Le tout est d'occuper votre esprit pour qu'il oublie la cigarette définitivement.

Pour cesser de fumer la cigarette, il est impératif de vous déprogrammer.

En fumant vous n’êtes pas seulement devenu « accro », c’est-à-dire dépendant d’un point de vue physique, mais aussi au niveau psychologique et comportemental : vous avez développé des façons de penser et pleins d’habitudes qui vous ont liées de plus en plus à la cigarette. Ces liens sont si forts qu’on parle de réflexes de fumeurs. De telles façons de penser, habitudes, réflexes, ne se modifient pas juste en avalant une pilule ou en prenant une résolution du nouvel an.

Si vous voulez réussir à vous libérer de la cigarette, il faut que vous vous déprogrammiez. Pour réussir cela il faut s’observer avec lucidité afin d’identifier et mettre en pratique des stratégies et des trucs pour cesser de fumer qui correspondent à votre personnalité et qui vous permettront de passer à travers les situations à risques pour vous.

La stratégie derrière les trucs pour vous préparer à cesser de fumer se résume en trois mots :

Retarder
Éviter
Remplacer
Trucs pour cesser de fumer: Retarder la cigarette...

L'envie de fumer dure moins de cinq minutes. Donc, trouvez à chaque fois quelque chose à faire (de préférence qui vous plaise) et les envies s'espaceront de plus en plus. C'est de cette manière que vous vous déprogrammerez.
Trucs pour cesser de fumer: Éviter la cigarette...

L'idée, c'est de changer vos façons de penser et de faire afin de diminuer ou d'éliminer votre exposition aux choses, aux personnes et aux situations qui vous portent à fumer ou qui réduisent vos chances de cesser de fumer.

Éliminez une pause fumeur en faisant quelque chose d'autre d'agréable.
Permettez-vous de refuser les cigarettes que l'on vous offre.
Remettez en question certaines idées reçues ou clichés sur votre rapport à la cigarette (« c’est ma meilleure amie », « ça ne sera jamais aussi plaisant avec une bonne bière, un bon café, etc.…, sans une cigarette », etc.)
Faites des activités avec des non-fumeurs.
Prenez votre première cigarette du matin une heure plus tard que d'habitude.
Fumez quelques cigarettes de moins par jour.
Gardez votre paquet de cigarettes, ce qu'il faut pour les allumer et votre cendrier loin de vous.
Éliminez les odeurs de fumée sur vos vêtements, dans votre demeure, etc.
Réduisez ou évitez même, tant que nécessaire, le café, le thé, le cola ou les boissons alcoolisées.
N’accordez pas votre attention aux pensées négatives : concentrez-vous sur vos motivations, votre objectif.
Si vous êtes une femme, il pourrait être plus aisé de commencer votre tentative d’arrêt dans la dernière moitié de votre cycle menstruel.
Trucs pour cesser de fumer: Remplacer la cigarette...

Vous avez entraîné votre cerveau et votre corps à dépendre de la cigarette pour vous sentir bien. Il est donc très important que vous fassiez des activités qui vous procurent du plaisir et qui désamorcent vos habitudes reliées à l'usage de la cigarette. Évidemment, évitez le plus possible les activités ou même les personnes qui seraient associées à la cigarette jusqu'à ce que vous soyez déprogrammé(e).

Bougez! Remplacez la cigarette par des activités physiques que vous aimez ou que vous aimeriez essayer et qui font transpirer (marche rapide, entraînement, patin à roues alignées, hockey, natation, basket-ball, badminton, soccer, vélo, volley-ball, escalade, danse, boxe, karaté, course, etc.).
Faites-vous plaisir! Recherchez d'autres activités qui procurent aussi du plaisir et offrent de nombreuses occasions de rire comme l'improvisation, le théâtre, le cinéma, la lecture, le chant, la musique, etc.
Occupez vos mains! Occupez vos mains autrement : avec un élastique, un trombone ou un crayon. Si vous avez l'habitude de fumer au téléphone, lorsque vous cesserez de fumer, prévoyez tenir le récepteur de la main avec laquelle vous fumiez. Bricolez, dessinez, faites de la photo, jouez d'un instrument de musique, faites de l'ordinateur, caressez votre animal favori, taponnez une balle anti-stress, etc.
Occupez-vous de votre bouche! Pour des besoins urgents d'avoir quelque chose dans la bouche, utilisez de la gomme, mâchez des bâtonnets de cannelle ou une paille, brossez-vous les dents plusieurs fois par jour (la cigarette goûte mauvais après ça), mangez des bâtonnets de carotte, de céleri et autres aliments frais, buvez beaucoup d'eau, etc.
Trousse à trucs. Fabriquez-vous une trousse NF (non-fumeur) avec certains des éléments précédents et arrangez-vous pour l'avoir à la portée de la main en tout temps.
Pensées positives. Si vous êtes capable de trouver des prétextes pour en fumer une, vous êtes aussi capable de trouver des excuses pour ne pas fumer... Ce sont là des pensées positives.
Personne soutien. Ayez quelqu'un à qui parler autant quand tout va bien que lorsque c'est difficile.
Relaxez! Dormez beaucoup, étirez-vous en prenant de grandes inspirations ou en bâillant, embellissez votre environnement, apprenez des techniques de relaxation.
Récompensez-vous! Récompensez-vous régulièrement avec l'argent économisé des cigarettes. Suggestion : ouvrez un compte à part pour un voyage ou un bateau, une moto, ou un rêve que vous aimeriez vraiment réaliser.
منقول

TRUCS POUR CESSER DE FUMER LA CIGARETTE

IN KokiTa  |  POSTED :  2:05 AM

Pour cesser de fumer la cigarette, il est impératif de vous déprogrammer.

En fumant vous n’êtes pas seulement devenu « accro », c’est-à-dire dépendant d’un point de vue physique, mais aussi au niveau psychologique et comportemental : vous avez développé des façons de penser et pleins d’habitudes qui vous ont liées de plus en plus à la cigarette. Ces liens sont si forts qu’on parle de réflexes de fumeurs. De telles façons de penser, habitudes, réflexes, ne se modifient pas juste en avalant une pilule ou en prenant une résolution du nouvel an.

Si vous voulez réussir à vous libérer de la cigarette, il faut que vous vous déprogrammiez. Pour réussir cela il faut s’observer avec lucidité afin d’identifier et mettre en pratique des stratégies et des trucs pour cesser de fumer qui correspondent à votre personnalité et qui vous permettront de passer à travers les situations à risques pour vous.

La stratégie derrière les trucs pour vous préparer à cesser de fumer se résume en trois mots :

Retarder
Éviter
Remplacer
Trucs pour cesser de fumer: Retarder la cigarette...

L'envie de fumer dure moins de cinq minutes. Donc, trouvez à chaque fois quelque chose à faire (de préférence qui vous plaise) et les envies s'espaceront de plus en plus. C'est de cette manière que vous vous déprogrammerez.
Trucs pour cesser de fumer: Éviter la cigarette...

L'idée, c'est de changer vos façons de penser et de faire afin de diminuer ou d'éliminer votre exposition aux choses, aux personnes et aux situations qui vous portent à fumer ou qui réduisent vos chances de cesser de fumer.

Éliminez une pause fumeur en faisant quelque chose d'autre d'agréable.
Permettez-vous de refuser les cigarettes que l'on vous offre.
Remettez en question certaines idées reçues ou clichés sur votre rapport à la cigarette (« c’est ma meilleure amie », « ça ne sera jamais aussi plaisant avec une bonne bière, un bon café, etc.…, sans une cigarette », etc.)
Faites des activités avec des non-fumeurs.
Prenez votre première cigarette du matin une heure plus tard que d'habitude.
Fumez quelques cigarettes de moins par jour.
Gardez votre paquet de cigarettes, ce qu'il faut pour les allumer et votre cendrier loin de vous.
Éliminez les odeurs de fumée sur vos vêtements, dans votre demeure, etc.
Réduisez ou évitez même, tant que nécessaire, le café, le thé, le cola ou les boissons alcoolisées.
N’accordez pas votre attention aux pensées négatives : concentrez-vous sur vos motivations, votre objectif.
Si vous êtes une femme, il pourrait être plus aisé de commencer votre tentative d’arrêt dans la dernière moitié de votre cycle menstruel.
Trucs pour cesser de fumer: Remplacer la cigarette...

Vous avez entraîné votre cerveau et votre corps à dépendre de la cigarette pour vous sentir bien. Il est donc très important que vous fassiez des activités qui vous procurent du plaisir et qui désamorcent vos habitudes reliées à l'usage de la cigarette. Évidemment, évitez le plus possible les activités ou même les personnes qui seraient associées à la cigarette jusqu'à ce que vous soyez déprogrammé(e).

Bougez! Remplacez la cigarette par des activités physiques que vous aimez ou que vous aimeriez essayer et qui font transpirer (marche rapide, entraînement, patin à roues alignées, hockey, natation, basket-ball, badminton, soccer, vélo, volley-ball, escalade, danse, boxe, karaté, course, etc.).
Faites-vous plaisir! Recherchez d'autres activités qui procurent aussi du plaisir et offrent de nombreuses occasions de rire comme l'improvisation, le théâtre, le cinéma, la lecture, le chant, la musique, etc.
Occupez vos mains! Occupez vos mains autrement : avec un élastique, un trombone ou un crayon. Si vous avez l'habitude de fumer au téléphone, lorsque vous cesserez de fumer, prévoyez tenir le récepteur de la main avec laquelle vous fumiez. Bricolez, dessinez, faites de la photo, jouez d'un instrument de musique, faites de l'ordinateur, caressez votre animal favori, taponnez une balle anti-stress, etc.
Occupez-vous de votre bouche! Pour des besoins urgents d'avoir quelque chose dans la bouche, utilisez de la gomme, mâchez des bâtonnets de cannelle ou une paille, brossez-vous les dents plusieurs fois par jour (la cigarette goûte mauvais après ça), mangez des bâtonnets de carotte, de céleri et autres aliments frais, buvez beaucoup d'eau, etc.
Trousse à trucs. Fabriquez-vous une trousse NF (non-fumeur) avec certains des éléments précédents et arrangez-vous pour l'avoir à la portée de la main en tout temps.
Pensées positives. Si vous êtes capable de trouver des prétextes pour en fumer une, vous êtes aussi capable de trouver des excuses pour ne pas fumer... Ce sont là des pensées positives.
Personne soutien. Ayez quelqu'un à qui parler autant quand tout va bien que lorsque c'est difficile.
Relaxez! Dormez beaucoup, étirez-vous en prenant de grandes inspirations ou en bâillant, embellissez votre environnement, apprenez des techniques de relaxation.
Récompensez-vous! Récompensez-vous régulièrement avec l'argent économisé des cigarettes. Suggestion : ouvrez un compte à part pour un voyage ou un bateau, une moto, ou un rêve que vous aimeriez vraiment réaliser.
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